Please make sure to read the previous blog entry regarding Holy Angels Hospice Orphanage's plea for help. By adding entries to my blog, the older entries get "pushed down".
Here is a rough Translation into English regarding the meeting that took place on November 7th:
Towards the reform of the procedures of adoption in Haiti
The Institute of the Social Wellbeing and Research (IBESR), in liaison with the UNICEF and l'ONG Terres des Hommes, organized a workshop of work aiming at validating preparatory project of reforming the Haitian Adoption Law. This working session, took place on Wednesday November 7 in Port-au-Prince, in attendance were the Minister for Social Affairs, Gerald Germain, the Director of IBESR, the representatives of the UNICEF, some Creche (Orphanage) representatives and ONG.
With the technical and financial support of UNICEF, IBESR undertook the process of revising the legal framework relating to adoption in Haiti. Also it worked out a preliminary draft of law which was submitted to the partners occupying itself of the questions of childhood to be validated. This text, prepared by a technical team made up of people coming from governmental institutions and the civil society, will be then submitted to the Parliament for adoption.
This initiative aims to equip the country with "a more current legal instrument in order to make it possible at the State to better fulfill its function of social protection", remarked the director of the IBESR, Mrs. Gabrielle P. Beaudin. Indeed, according to the IBESR, "the majority of the international adoptions processed in Haiti do not respect the elementary rights of the child and the fundamental principles in regards to international adoption".
This dysfunction is related to the deficiencies of the existing legal framework since the law of 4 April 1974 governing the adoption in Haiti appears "completely unsuited compared to the extension which the adoption has taken", indeed underlined the Minister for the social Affairs. The 1974 Law is inadequate with the Hague International Convention relating to the protection of the rights of the child to which Haiti part of. Moreover, the 1974 Law does not treat questions relating to the criteria of adoptability and does not address any follow-up of the adopted child in his new family.
She did not envision a central authority either having to guarantee the respect of the standards and to establish the payments and procedures.
(I am not sure of the transaltion of this sentence. If you speak French, let me know...if this was a correct translation of this sentence.)
The "laxism of the legal framework" in existance, thus created possibilities of circumventing the standards. The minister stressed that "in a process of adoption, the checking of the cogency of the assent of the parents by the authorities is major. The assent is given by front a Justice of the Peace which is satisfied to check only the identity of the people thus making ' homologation of the adoption a matter of form ".
And Mr. Germain added: "this allowed the Creches (Orphanages) to control the entire process and to make adoption sometimes a mercantile (business) activity".
The new text proposes to be a tool which confers "the priority on the higher interest of the child". IBESR thus becomes the authority responsible for all the procedures of adoption. The social evaluation of the biological family is now obligatory in order to make sure that the adoption is necessary. IBESR also receives the post-adoption reports on the development and the integration of the child in his new family.
In addition, the adopting couples cannot address their requests to adopt anymore directly to a Creche (Orphanage) but to IBESR, via an approved adoption organization. The Creches (Orphanages) must also report, within 24 hour period after accepting a child following its arrival to the Creche of all new children.
There is an amendment to the age requirements and the marriage length (or living together) for the couples adopting.
An innovation in this new proposed law text is the introduction of "plenary adoption", the irrevocable relinquishment of a child that permanently breaks the family bonds. The biological parents must be well informed on the consequences of their decisions in order to be able to act with full knowledge of the facts. The child can take the name of his adoptive parents. The old law included/understood only "the simple adoption", one that lets the birth parents reconsider the adoption.
Here is the French text regarding the meeting:
Vers la réforme des procédures d'adoption en Haïti
L'Institut du Bien-être Social et de Recherche (IBESR), de concert avec l'UNICEF et l'ONG Terres des Hommes, a organisé un atelier de travail visant à valider un avant projet de loi devant réformer l'adoption en Haïti.
A cette séance de travail, réalisée le mercredi 7 novembre à Port-au-Prince, ont assisté notamment le ministre des Affaires sociales, Gerald Germain, la Directrice de l'IBESR, des représentants de l'UNICEF ainsi que ceux de crèches et d'ONG. Avec l'appui technique et financier de l'UNICEF, l'Institut du Bien Etre Social et de Recherche a entrepris le processus de révision du cadre légal relatif à l'adoption en Haïti. Aussi a-t-il élaboré un avant-projet de loi qui a été soumis aux partenaires s'occupant des questions de l'enfance pour être validé. Ce texte, préparé par une équipe technique constituée de personnes provenant d'institutions gouvernementales et de la société civile, sera ensuite soumis au Parlement pour adoption.
Cette initiative a pour objectif de doter le pays d'«un instrument légal plus actuel afin de permettre à l'Etat de mieux remplir sa fonction de protection sociale», a fait observer la directrice de l'IBESR, Mme Gabrielle P. Beaudin. En effet, selon l'IBESR, «la majorité des adoptions internationales faites en Haïti ne respectent pas les droits élémentaires de l'enfant et les principes fondamentaux en matière d'adoption internationale» . Ce dysfonctionnement est lié aux carences du cadre légal existant puisque la loi du 4 avril 1974 régissant l'adoption en Haïti se révèle «totalement inadaptée par rapport à l'extension qu'a connue l'adoption», a en effet souligné le ministre des Affaires sociales. Elle est en inadéquation avec les conventions internationales relatives à la protection des droits de l'enfant auxquelles Haïti est partie. En outre, elle ne traite pas des questions relatives aux critères d'adoptabilité et au suivi de l'enfant adopté dans sa nouvelle famille. Elle n'a non plus prévu d'autorité centrale devant garantir le respect des normes et établir les règlements et procédures. Le «laxisme du cadre légal» existant a donc créé des possibilités de contourner les normes.
Le ministre l'a mis en exergue en soulignant que «dans un processus d'adoption, la vérification du bien-fondé du consentement des parents par les autorités est capitale. Le consentement est donné par devant un juge de Paix qui se contente de vérifier uniquement l'identité des personnes faisant ainsi de l''homologation de l'adoption une pure formalité». Et M. Germain de renchérir : «ceci a permis aux crèches qui, d'ailleurs, fourmillent, de contrôler tout le processus et de faire parfois de l'adoption une activité mercantile». Le nouveau texte se propose d'être un outil qui confère «la priorité à l'intérêt supérieur de l'enfant». L'IBESR devient donc l'autorité responsable de toutes les procédures d'adoption. L'évaluation sociale de la famille biologique est maintenant obligatoire afin de s'assurer que l'adoption est nécessaire. Il reçoit également les rapports sur le développement et l'intégration de l'enfant dans sa nouvelle famille. Par ailleurs, les couples ne peuvent plus adresser leurs demandes directement à une crèche mais à l'IBESR, via un organisme d'adoption agréé. Les crèches doivent également signaler, dans les 24 heures suivant l'accueil, l'arrivée de tout nouvel enfant. Des modifications ont été portées au niveau de l'âge et de la durée de vie commune requis pour les couples adoptant. Une innovation de taille dans ce nouveau texte est l'introduction de la formule «adoption plénière». Celle-ci est irrévocable et rompt définitivement les liens de filiation existant. Les parents biologiques doivent être renseignés sur les conséquences de leurs décisions afin de pouvoir agir en connaissance de cause. L'enfant peut prendre le nom de ses parents d'adoption. L'ancienne loi ne comprenait que «l'adoption simple». Celle-ci laisse subsister les liens avec les parents biologiques qui peuvent revenir sur l'adoption.